
Milan s’engage pour la scolarisation d’enfants syriens réfugiés en Jordanie
Depuis 3 ans et demi, la guerre civile en Syrie a contraint plusieurs millions de personnes à fuir dans les pays voisins, comme le Liban ou la Syrie.
On estime aujourd’hui que près de 1,2 million d’enfants syriens sont réfugiés, dont plus de 300 000 en Jordanie.
Beaucoup vivent dans des camps comme celui de Zaatari (environ 100 000 personnes, dont plus de la moitié sont des enfants). Certaines familles se sont installées dans des campements sauvages à la lisière des villes ou des villages.
Les écoles jordaniennes, avec le soutien de diverses ONG, essaient d’accueillir des enfants syriens réfugiés, mais leur scolarisation n’est pas toujours facile.
C’est pourquoi Milan a choisi d’apporter sa contribution au droit de tous les enfants d’aller à l’école en aidant l’ONG Dar-al-Yasmin.
Très concrètement, à la mi-octobre, deux salles de classe seront installées dans le village de Zaatari, l’une pour l’accueil des enfants en maternelle et l’autre pour assurer un soutien scolaire pour des enfants plus grands en risque de déscolarisation. Grâce à ce programme incluant l’achat des locaux et le loyer du terrain, les fournitures scolaires, les goûters et le salaire de 2 enseignants, 40 enfants syriens réfugiés seront scolarisés jusqu’en juin 2015.
- Sur le terrain où Mohamed joue volontiers au foot avec ses copains et ses sœurs, des maisons sont en construction. Certaines familles syriennes réfugiées, plus riches que celle de Mohamed, ont pu financer ces constructions. Le père de Mohamed explique que l’une des choses les plus difficiles pour ses enfants a été de ne plus disposer de toilettes comme dans leur maison de Homs. © Gilbert Cousteaux/Milan presse 2014
- Mohamed est syrien, il a 10 ans et vit depuis 2 ans à Zaatari, un village de Jordanie situé à une quinzaine de kilomètres de la frontière syrienne. Il va à l’école, veut devenir ingénieur et construire des maisons. © Isabelle Lopez/Milan presse 2014
- Mohamed a 5 sœurs avec lesquelles il joue volontiers, dont la petite Aïcha, 18 mois. C’est l’ONG Dar-al-Yasmin qui lui a permis d’avoir un vélo avec lequel il va acheter le pain pour toute la famille. © Isabelle Lopez/Milan presse 2014
- Les familles syriennes du village de Zaatari vivent majoritairement dans des tentes. Certaines ont été fournies par l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). © Gilbert Cousteaux/Milan presse 2014
- Les écoles jordaniennes ne sont pas équipées pour accueillir le flux des enfants syriens réfugiés et leurs programmes scolaires ne sont pas les mêmes que ceux que suivaient les enfants en Syrie. Malgré tout, avec l’aide matérielle d’ONG, les enfants syriens peuvent être accueillis dans les écoles primaires jordaniennes l’après-midi (les enfants jordaniens vont à l’école le matin). En revanche, rien n’est prévu pour l’école maternelle (de 4 à 6 ans en Jordanie). Des ONG comme Save the Children ou l’UNICEF assurent cette mission pour les enfants jordaniens issus de familles modestes. C’est pourquoi l’initiative de Dar-al-Yasmin de créer une classe maternelle pour les enfants syriens réfugiés est une initiative importante. © Gilbert Cousteaux/Milan presse 2014
- La famille a vécu 28 jours dans le camp de Zaatari. Puis, Khaled, le père, a jugé que le camp n’était pas assez sûr pour ses deux filles aînées de 12 et 13 ans. Il a installé sa famille au village de Zaatari, où sont frère vivait déjà depuis 3 ans. Toute la famille est réunie, Khaled et son épouse Masharheh, leurs 6 enfants et la sœur de Khaled, qui vit dans leur foyer. Malgré tout, Khaled espère rentrer chez lui, en Syrie : « Même si nous ne mangeons que de la terre, nous sommes chez nous ». © Isabelle Lopez/Milan presse 2014
- La famille de Mohamed vivait à Homs, une ville située dans le Centre de la Syrie. Le 12 mars 2012, un an après le début de la guerre civile, leur maison était bombardée et à moitié détruite. La famille a quitté la ville et s’est d’abord installée à Palmyre, une oasis du désert syrien, où elle est restée un an. Puis, quand la guerre a gagné l’ensemble du pays, la famille a quitté la Syrie pour se réfugier à Zaatari. © Gilbert Cousteaux/Milan presse 2014
- Khaled, le père de Mohamed, est très fier de son fils, dont il dit qu’il était le premier de sa classe à Homs. Mohamed est encore à l’école primaire, mais son père se demande où et comment il pourra aller au collège pour poursuivre ses études. Khaled veut que tous ses enfants puissent aller à l’école. © Isabelle Lopez/Milan presse 2014
- Environ 25 familles de réfugiés syriens sont installées dans un camp provisoire, à la lisière du village de Zaatari, sur un terrain appartenant à Abu Basel, un Jordanien dont le grand-père était syrien. La majorité des familles sont originaires de Homs. © Gilbert Cousteaux/Milan presse 2014